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LOVES ▪ Parlez nous en quelques lignes de ce qu'apprécie votre personnage, que ce soit côté nourriture, chez les autres, comme passe-temps, bref, en général, qu'est-ce qui le fait sourire.

HATES ▪ Parlez nous en seulement quelques lignes de ce que déteste votre personnage, que ce soit côté nourriture, chez les autres, de la société, bref, en général, qu'est-ce qui le fait bougonner.

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ÉPOUVANTARD quel est la plus grande peur de votre personnage -
PATRONUS quel animal le représenterait le mieux -
SORTILÈGE FAVORI Aguamentis
BAGUETTE bois de sorbier . crin de licorne . 27,2 cm.
PARCOURS PROFESSIONNEL Victoire a toujours était une bonne élève à Poudlard, sauf en métamorphose, elle s'en ai donc très bien sorti à ses ASPICs, après cela, elle commença sa formation de médicomage à Ste Mangouste, il ne lui reste plus qu'un an à faire maintenant.
RÉSULTATS AUX ASPICS Histoire de la magie : E - Botanique : A - Sortilège : O - Défense contre les forces du mal : E - Métamorphose : T - Potion : O - Soins des créatures magiques : O - Astronomie : A.

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Selon vos préférences, vous pourrez continuer votre fiche de façon role play ou standard - soit en séparant le caractère de l'histoire. Si vous le faites de façon role play, je vous demande un minimum de soixante lignes avec lesquelles vous nous parlerez de la personnalité de votre personnage, de certains points marquants de sa vie, tel la réception de sa lettre ou la découverte de ses pouvoirs. De la façon standard vous rédigerez un court texte de vingt lignes minimums sur le caractère de votre sorcier & un autre de quarante lignes minimums sur l'histoire globale de votre personnage. Dans les deux cas, nous devons avoir assez de renseignements pour pouvoir vous répartir convenablement. Pour les personnages inventés, vous êtes priés de ne pas vous répartir vous même, ce sont les administrateurs qui s'en chargeront !

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Victoire Weasley était encore trop jeune pour comprendre ce qu’il se passait vraiment. Elle était sur les genoux de sa grand père, Molly, dans un grand hall où d’autres gens attendait en faisant les cents pas. Louis était sur les genoux de sa tante Audrey qui attendait son deuxième enfant, Lucy était assise au pied de sa mère en regardant son père, Percy, faire les cents pas devant eux.

g i n n y « Perce, s’il te plait, arrête de faire ça, tu stresses tout le monde. Jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas ta femme qui est en train d’accoucher. Fleurk est robuste mine de rien. »
p e r c y « Ginevra, tu veux bien arrêter de l’appeler comme ça. On n’est pas dans la cour de Poudlard, tu es adulte maintenant, tâche de t’en souvenir. »
g i n n y « C’est ça, change de sujet Monsieur Parfait ! Maman, tu as vraiment besoin de moi ? Parce que si je dois supporter Perce une minute de plus… »

Molly n’eut besoin que d’un regard pour dissuader sa fille de continuer sa phrase. Ginny se tut et croisa les bras contre sa poitrine pour s’enfoncer dans sa chaise peu confortable.

g i n n y « J’ai laissé James à Harry, je ne veux pas qu’il me l’abîme. Il a peut-être tué le plus grand mage noir de tout le temps mais pour ce qui est des bébés, c’est une autre paire de manche. »

C’est à ce moment là que Bill sorti en trombe de la salle d’accouchement. Ses longs cheveux roux étaient mal coiffé et il n’avait pas rasé sa barbe depuis au moins trois jours. Le sourire béat, il attrapa son frère qui devait bien peser vintg kilos de moins que lui et le serra dans ses bras.

b i l l « C’est une fille ! C’est une fille ! »

Victoire qui observait la scène depuis les genoux de sa grand mère, elle ne comprenait pas bien mais elle sourit de voir se père si enthousiaste. Ginny se leva de sa chaise et embrassa son frère, le sourire aux lèvres. Bill colla un gos baiser sur la joue de sa mère et attrapa Victoire à la volée. Il l’a fit tourbillonner en l’air en criant « c’est une fille, c’est une fille ! », Victoire riait sans savoir pourquoi, elle aimait bien que son père la fasse voler dans les airs, c’était amusant. Il la déposa près de la tante Audrey qui tenait encore Louis dans ses bras, et tandis que celui-ci gazouillait, Bill prit la main de ses deux enfants et s’accroupis près d’eux.

b i l l « Les enfants, vous allez avoir une petite sœur »

Victoire Weasley était exactement tout le contraire de ce qu’on appelait « être patiente », en effet, la blondinette, du haut de ses onze ans, ne supportait pas d’attendre et particulièrement lorsqu’elle était attendu comme ce jour là. Elle attendait sa sœur en bas de l’escalier, celle-ci terminée de se préparer et mettait un temps fous, ce qui ne manqua pas d’agacer l’ainée.

v i c t o i r e « Dominiiiique ! Ramène tes fesses en vitesse ! On va être en retard ! »
l o u i s « Hé, du calme, Vicky, pourquoi t’es si pressée ? »
d o m i n i q u e ; en chantonnant « Moi je sais pourquoi ! »
v i c t o i r e ; croisant les bras « ah oui ? »
d o m i n i q u e « C’est parqu’il y a Teddy… »
v i c t o i r e ; manquant de s’étouffer « Hein ?! Euh…je…
explique-toi s’il te plait.»
d o m i n i q u e ; fière d’elle « Oh, j’t’en pris Vic’, il faudrait être aveugle pour ne pas remarqué le béguin que tu as pour lui. »
l o u i s « Elle n’a pas tord »
v i c t o i r e ; piquée au vif « Mêle toi de ce qui te regarde, Louis. Et puis d’abord c’est complètement absurde ce que tu dis, Nickie, Ted est comme mon meilleur ami.
d o m i n i q u e « Ouais, ouais, si t’y crois, on y croira. »

En soupirant, Victoire passa devant son frère et sa sœur qui emboitèrent le pas. On donnait une fête au Terrier en l’honneur de la rentrée prochaine de Lucy, Ted et Victoire à Poudlard, Mrs Weasley (Molly) avait préparé des tartes à la citrouille et pleins d’autre bonne chose. Utilisant le réseau de cheminée, Victoire, Dominique et Louis suivirent leur parents jusqu’au Terrier où leur grand mère les accueillit les bras grand ouvert. Collant un énorme baiser sur les deux jours de ces trois petit enfant, Molly se précipita ensuite pour aller prévenir les autres de l’arriver de Bill et de ses filles, omettant, sans doute volontairement, d’annoncer Fleur. La seule chose pour laquelle Molly était reconnaissante envers Fleur était le fait de lui avoir donner trois merveilleux petit enfant et de ne pas avoir laissé tombé Bill lorsqu’il avait été défigurer par Greyback en 1996. Albus accouru presque immédiatement dans la cuisine et vient embrasser Victoire avec qui il était très complice, ainsi que son parrain, Bill.

Trainé par Albus, Victoire sorti de la cuisine pour aller dans le jardin où leur grand-mère avait installé une grande table avec tout un tas de nourriture dessus. Il faisait chaud, c’était le plein mois d’Aout et toute la famille était réunie. Andromeda, la grand-mère de Teddy Lupin, était là aussi. Victoire se mit donc à chercher Ted de yeux, elle le trouva assis à table à côté de James et Lucy. Ted aperçu la jeune fille à son tour et ils se sourire.

d o m i n i q u e ; chuchotant à l’oreille de sa sœur « C’est juste ton meilleur ami, hein ?... »
v i c t o i r e « Oh, la ferme, Nick’ ! »

Le Poudlard Express siffla l’heure du départ, Teddy Lupin, Lucy et Victoire Weasley, avait déjà occupé un wagon. Victoire était toute excitée à l’idée de voir enfin l’Ecole de sorcellerie dont elle avait rêvée toute son enfance, et ne tenait plus en place sur la banquette en cuir vieillît et rongé par le temps de la wagonnette.

t e d d y « Pas pitié, Vicky, du calme ! Tu verras Poudlard, l’école est encore là pour un bon bout de temps, elle ne disparaitra pas comme ça ! »
v i c t o i r e « Oh, j’t’en pris, Ted, ne me dit pas que tu n’es pas impatient de voir ça. »
t e d d y « Bien sûr que je le suit, mais il y a une différence entre être impatient et bondir de joie comme une pile électrique. »
l u c y « Moi je suis surtout pressée de passer l’épreuve du choixpeau, je refuse d’aller à Serpentard ! »
t e d d y « Beurk, tu as raison, si je suis envoyé à Serpentard, je serais une honte pour ma famille »
v i c t o i r e « Arrêtez ! Ce n’est pas si terrible. Tous ne sont pas des fils de mangemort, et je vous rappelle que la famille Malefoy a obtenu la médaille des honneurs pour avoir participé à la chute de Vous-Savez-Qui, ils étaient à Serpentard. »
t e d d y « Tu parles ! D’après Harry, ils n’ont agit que dans leur intérêt personnel ! »
v i c t o i r e « Peut-être mais sans eux, oncle Harry serait mort. Ce n’est pas négligeable. »

Voilà qui cloua le bec de Ted Lupin, Victoire était satisfaite d’elle, bien qu’elle sache pertinemment que Ted se taisait simplement parce qu’il ne savait quoi dire et non parce qu’elle l’avait convaincu. Un silence s’installa dans le wagonnet, et Victoire, commençant à se sentir mal à l’aise se proposa pour aller cherché des douceurs au wagon des sucreries.

l u c y « Ne prend rien pour moi, je te remercie, Vic’, mais si je mange de sucrerie maintenant, je n’aurais plus faim pour le banquet de Poudlard. »
v i c t o i r e « Comme tu veux, et toi, Ted ? »
t e d d y « Un patacitrouille, s’il te plait. »

La jeune sorcière se leva de la banquette et sortit dans le couloir du train, elle tâcha de marcher droit, malgré les secousses du train jusqu’au chariot de friandise qui se trouvait dans le wagon suivant. Elle acheta pour quatre mornilles de friandise, elle prit quelques patacitrouilles de plus pour Ted pour se faire pardonner et lui redonner le sourire. Ce sourire à fossette pour lequel Victoire craquait en secret. Sur le chemin du retour, la sorcière remarqua un jeune homme seul dans son compartiment. Il était frêle et n’était pas très grand, ses cheveux noirs de jais étaient en bataille et il regardait tristement par la fenêtre du train. Victoire, connue pour son grand cœur, ne put se résoudre à laisser le pauvre garçon tout seul et toqua timidement à la porte du compartiment. Le garçon tourna la tête vers elle, avec un air surpris. Victoire le gratifia d’un sourire et se permis d’entrer.

v i c t o i r e « Bonjour. J’ai remarqué que tu étais tout seul, il reste un place dans mon compartiment, veux-tu te joindre à moi et mes amis pour le reste du voyage ? »
a n g e l o « Euhm… Je… »
v i c t o i r e « Pardon, j’ai oublié de me présenter. Je suis Victoire Weasley. »
a n g e l o « Bonjour. Angelo Michelli. Ta proposition est très gentille mais…j’aime bien rester seul et…un ami a dit qu’il me retrouverait ici alors…s’il arrive, tu comprends, je ne voudrais pas qu’il me cherche. »
v i c t o i r e « Oh très bien. Me voilà rassurer, tu n’es pas tout seule. On se verra à Poudlard j’imagine. A bientôt. »

Le garçon fit oui de la tête et Victoire repartit dans son compartiment. Comme Poudlard approchait, Ted, Lucy et elle revêtirent leur robes de sorcier et attendirent l’arrivée du train en boulotant des chocogrenouilles, des dragées surprises de Berty Crochu et autres cochonneries.

Victoire Weasley, maintenant en cinquième année à Poudlard, étudiait calmement sur une des tables en pierre que l’on trouvait à l’extérieur du château. Il faisait bon en ce mois de mai et les révisions devenaient de plus en plus intensives pour les élèves de cinquième et septième année, aussi Victoire avait choisi de rendre sa corvée de révisions plus agréable en venant se dorée au soleil tandis qu’elle se penchait sérieusement sur un gros volume d’arithmancie. La jeune sorcière allait entamer un nouveau chapitre quand Sienna McDooghan vint l’interrompre, la jeune fille était une Serdaigle de quatrième année et Victoire ne lui adressait la parole qu’en de rare occasion, mais ce jour là, Sienna semblait vouloir lui dire plus qu’un simple « bonjour ».

s i e n n a « Salut, Victoire ! Qu’est-ce que tu fais ? »

Victoire soupira intérieurement, elle avait horreur de gens qui tournait autour du peau, aussi elle sauta les formules d’usage et répondit à la jeune fille d’en ton un peu froid, plus froid qu’elle ne l’aurait voulu d’ailleurs.

v i c t o i r e « Je suis en train de travailler, qu’est-ce que tu me veux ? »

La jeune Serdaigle ne sembla pas prendre en compte le ton agacé de Victoire, et continua sur sa lancée comme si elle parlait à une vieille amie.

s i e n n a « Ted Lupin, c’est ton meilleur ami, non ? »

Victoire jeta un regard vers le vieux saule, non loin de là, où Ted était en train de s’amuser à jeter quelque sortilège anodin à son ami Dave Marshalls, Ted riait aux éclats à chaque fois que Dave le ratait. Victoire, à la vue de ce sourire qu’elle aimait tant, se senti fondre comme du beurre sur un tartine de pain laissé trop longtemps au soleil. Elle fut brusquement tirée de sa rêverie par Sienna, qu’elle avait presque oublié.

s i e n n a « Victoire ? »
v i c t o i r e « Hein ?...euh, oui. Oui, Ted et moi sommes amis. Pourquoi ? »
s i e n n a « C’est un peu délicat ce que j’ai à te demander mais euh…tu penses que tu pourrais convaincre Ted Lupin de sortir avec moi ?...Je sais qu’il est en cinquième année et moi en quatrième mais…tu comprends, je craque trop sur lui et j’ai pensé que comme tu est très bonne amie avec lui… »

Victoire manqua de s’étouffer en avalant sa salive, elle se foutait d’elle ou quoi ? Sienna ne lui parlait qu’une fois tout les six mois et il fallait que cette fois ce soit pour lui demander de lui arranger un coup avec Teddy, SON Teddy ! Victoire dû faire preuve de beaucoup sang-froid pour ne pas sauter à la gorge de la jeune fille. Elle inspira un bon coup avant de répondre calmement :

v i c t o i r e « Je lui en parlerais. C’est promis. Mais là, j’ai du travaille, tu peux me laisser ? »
s i e n n a « Merci ! Je te le revaudrais, demande moi n’importe quoi ! »

Victoire lui adressa un bref sourire puis se reconcentra sur son livre d’arithmancie. Cette mijaurée lui avait fait perdre le fil de sa lecture. Puis, à l’instant, où elle parvint à retrouver sa ligne, Ted Lupin vint s’asseoir en face d’elle, essouffler par son duel amical avec Dave Marshall et plus souriant que jamais.

t e d d y « Qu’est-ce qu’elle te voulait cette fille, tu avais l’air embêtée »
v i c t o i r e « Rien d’important. »
t e d d y « Tu n’as jamais été capable de me mentir, Vicky. »
v i c t o i r e « ça c’est ce que tu crois. »
t e d d y « N’essais pas de changer de sujet »
v i c t o i r e « Bon, ok. Elle est venue me voir pour que je lui arrange un rencard avec toi. Elle t’aime bien de toute évidence. »

Tandis que Victoire faisait semblant de se replonger dans sa lecture, imcapable de soutenir le regard bleu de Ted, lui eut un petit rire amusé. Victoire eut un pincement au cœur.

t e d d y « La pauvre, elle va être déçue. »
v i c t o i r e « Pourquoi dis-tu cela ? »
t e d d y « Parce qu’il y en a une autres qui occupe chacune de mes pensées. »
v i c t o i r e « Ah…tu…tu ne m’en avais jamais parlé. Comment s’appelle-t-elle »

Ted se tut pendant quelques secondes, ses lèvres se retroussèrent en un sourire en coin et il attendit que Victoire lève les yeux vers lui pour répondre.

t e d d y « Elle s’appelle Victoire Weasley»

C’était le 4 septembre 2017, Victoire Weasley, comme les autres sixième années de Serdaigle, se trouvait dans le hall de la salle commune des bleu et bronze. Le professeur Snow, directrice de la maison des Serdaigle, distribuait les emploi du temps à chacun en fonction des matières que chaque élève avaient choisi de suivre jusqu’à leur ASPICs.

m m e s n o w « Ne vous bousculez pas, je vous pris ! Attendez votre tour ! Marshalls, arrêtez de faire le guignol et venez me donner votre liste ! »

Victoire, quand à elle, était inquiète. Elle n’avait pas vu Angelo Michelli, son meilleur ami, au banquet de début d’année, la veille. Elle n’avait pas reçu beaucoup de hibou de sa part durant les vacances d’été non plus, elle commençait à se demander si son meilleur ami avait décidé d’arrêter ses études après avoir obtenu ses B.U.S.E.S, chose qu’elle trouvait absurde étant donné les immenses capacité de celui-ci. C’est en cherchant de plus prés qu’elle le vit arrivé. Il avait beaucoup changé en deux mois. À croire que ses seize ans l’avaient complètement métamorphosé. Il paraissait un peu plus grand et plus robuste aussi, rien à voir avec le garçon frêle qu’elle connaissait. Néanmoins, il semblait exténué, il avait le teint pâle et de grands cernes sous les yeux.

v i c t o i r e « Angi, qu’est-ce que… »
a n g e l o « Il faut que je te parle…seul à seul. »

Il l’a saisi par le bras, si fort que Victoire fut certain qu’elle aurait un bleu, puis il l’entraina dernière l’un des rideaux en velours de la salle commune.

a n g e l o « Tu es la seule en qui j’ai confiance, promet moi que tu garderas pour toi ce que je vais te dire. Ni Ted, ni personne d’autre ne doit l’apprendre de ta bouche, j’ai ta parole ? »
v i c t o i r e « Il t’est arrivé quelque chose de grave ? Angi, dis-moi ce qu’il se passe. »
a n g e l o « Est-ce que j’ai ta parole ? »
v i c t o i r e « Oui…oui, bien sûr. Racontes-moi, tu m’inquiètes. »

Avant de parler, Angelo jeta un regard furtif pour s’assurer qu’aucune oreille indiscrète ne pouvait les entendre. Il se tourna de nouveau vers Victoire puis, le teint pâle, il dit :

a n g e l o « J’ai été transformé en loup-garou. »
v i c t o i r e « Quoi ? Mais enfin, c’est absurde. Comment. »

Angelo soupira, agacé puis releva son t-shirt pour prouver ce qu’il avançait. Une énorme cicatrice de morsure barrait son abdomen, nouvellement musclé. La cicatrice était encore toute rose, elle n’était pas vieille.

a n g e l o « tu me crois maintenant ? »
v i c t o i r e « Mon dieu, Angy mais c’est affreux ! »
a n g e l o « Chuut ! »

Victoire n’en revenait pas, son meilleur ami avait été mordu par un loup-garou pendant l’été, c’était une nouvelle à laquelle la jeune sorcière ne s’était pas attendu et en toute honnêteté, elle aurait aimé de ne jamais la connaître. Elle avait toujours vécu avec son père qui avait été mordu par un loup-garou non transformé avant sa naissance, mais cela n’avait jamais posé d’autre problème que d’acheter le triple de viande cru pour lui tout seul, et elle fréquentait aussi Ted qui avait du sang de loup-garou et qui devenait très irritable les soirs de pleine lune mais le problème d’Angelo était bien différent de tout cela, lui se transformerait véritablement en une bête féroce chaque fois que la lune serait pleine. C’était effrayant.



La silhouette aux cheveux d’or de Victoire Wealsey se détachait de la pénombre du couloir du quatrième étage, marchant d’un pas vif et décidée, elle donnait l’impression de vouloir semer quelqu’un. Elle frissonna lorsqu’elle croisa le Baron Sanglant qui d’ordinaire restait dans les sous sol de Poudlard. L’affreux fantôme devait encore courir, ou plutôt voler, après la Dame Grise qui elle continuait encore et toujours de se cacher de lui. Elle espérait seulement ne pas se trouver nez à nez avec Peeves qui avait la fâcheuse habitude de suivre le Baron comme l’ombre qu’il n’avait plus. La dernière chose dont elle avait envie était qu’on alarme tout le château de sa présence dans les couloirs après le couvre feu, et le vieil esprit frappeur était très doué pour ce genre de chose. Victoire accéléra le pas, prenant soin néanmoins de faire claquer le moins possible ses chaussures sur le carrelage en pierre du couloir. Victoire se retourna brusquement, lorsqu’elle entendit des pas venir vers elle à tout allure. Assez vite, elle aperçu le visage de Seth McCarthy, éclairai par la lueur d’une fenêtre. Victoire fronça les sourcils.

v i c t o i r e « T’es plus têtu qu’un gobelin, Seth. Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans ‘je ne veux plus jamais te parler’ ? Je ne crois pas m’être exprimé en fourchelang, mais peut-être que tu aurais mieux compris si cela avait été le cas ! »
s e t h « Laisse moi au moins m’expliquer. »
v i c t o i r e « Il n’y a rien à expliquer. Je me suis mit mes amis à dos parce que j’étais convaincue que tu n’étais pas si vil et perfide qu’ils le prétendaient. J’ai fait failli tout faire foirer entre Ted et moi… »
s e t h « Ted ne te mérite pas. »
v i c t o i r e « Qu’est-ce que tu en sais ? Ted ne lance pas des sorts aux gens pour son simple plaisir, il n’est pas mauvais, il fait attention à d’autres personne que lui même, et il sait apprécier les choses qu’il a sans en demandé plus, exactement le genre de personne que tu ne seras jamais. Et il me convient, il m’a toujours convenu et j’en n’ai strictement rien à foutre de ce que tu penses de nous, parce qu’il me rend heureuse, figures toi, et c’est tout ce qui compte. J’ai fait une erreur de croire que tu était quelqu’un de bien, tu es aussi hypocrite et sans cœur que tu le laisse paraître. Au revoir Seth.»

La jeune fille n’en dit pas plus, elle tourna les talons et continua sa route jusqu’à son dortoire. Le Serpentard, quand à lui n’osa rien dire et disparu dans la pénombre du couloir.

Le jour ne s’était pas encore levé au Shell Cottage, la fraicheur du matin pénétrait peu à peu dans la chambre où dormait encore profondément Ted Lupin et Victoire Weasley, entrelacés. C’était en plein mois d’Aout, et les deux tourtereaux avaient obtenu leur Aspics haut la main, et depuis le mois de juin, ils ne souciaient de rien d’autres que de leur bonheur. Depuis deux mois, ils vivaient entre le cottage de Bill et Fleur et la maison d’Andromèda Tonks, ce qui semblait leur convenir tout à fait puisqu’ils ne quittaient leur chambre que pour se nourrir. D’amour et d’eau fraiche, voilà de quoi ils vivaient. Mais très vite la réalité vint les réveiller en sursaut.

b i l l « Debout les marmottes, l’hivers est fini ! »

Victoire émit un grognement lorsque la lumière du jour vint heurter ses fragiles petits yeux bleus encore endormis. La sorcière adorait son père, vraiment, mais à cet instant précis, elle n’avait envie que d’une seule chose, qu’il déguerpisse de sa chambre et vite. Tous le monde chez les Weasley connaissait la mauvaise humeur matinale de Victoire et personne en général, mit à part Ted qui avait des droit privilégié sur elle, ne s’aventurait à lui parler avant qu’elle n’ait prit son premier café. Victoire ne supportant pas la lumière du jour, rabattit la couverture sur sa tête tandis que Ted, lui, se redressait sur le lit. Pourquoi fallait-il qu’il s’avoie vaincu si vite ? Victoire, elle, n’était pas prête de jeter les armes et comptait bien rester au lit quelques minutes de plus.

b i l l « Je vous donnes dix minutes pour vous habiller et venir déjeuné. Je vous emmène quelque part aujourd’hui. »

Victoire émit un nouveau grognement puis resta encore sous la couette tandis que Ted enfilait un jeans et un débardeur. Le jeune métamorphomage vint ensuite réveiller sa bien-aimée plus tendrement que ne l’avait fait Bill deux minutes plus tôt. Vaincue, Victoire daigna sortir du lit et s’habilla comme l’avait demandé son père. Lorsqu’ils descendirent dans la cuisine, toute la famille était attablé autour d’un délicieux petit déjeuné préparé avec sœur par Fleur.

l o u i s « Oh, mais n’est-ce pas Victoire Weasley que voilà ? »
d o m i n i q u e « Si je crois bien que c’est elle. »
v i c t o i r e ; d’une voix pas réveillée « café… »
d o m i n i q u e « Mon dieu, donnez lui son café où elle va se mettre à hurler comme une beuglante ! »

Louis et Dominique s’éclaffèrent tandis que l’aînée leur jetait un regard noir, suivit d’un nouveau grognement. Ted prit place à côté de Louis, tandis que Victoire s’assit entre lui et son père. Fleur leur servit à chacun une tasse fumante que Victoire s’empressa de boire.

l o u i s « Dis-moi, Ted, comment tu fais pour retenir ma sœur si longtemps enfermer ? »
t e d d y ; en riant « Secret professionnel ! »
b i l l « Les enfants, cela suffit. Laisse Ted et Vic tranquille. »